12/04/2010
Il m’a bien fallu 24 heures pour me remettre de mes émotions après avoir vu Fabrice Luchini, hier dimanche au théâtre de l’Atelier, nous clamant du Philippe Muray. Il faut bien laisser passer une nuit pour décanter le subtil breuvage distillé par cet immense comédien, exubérant et sublime. Le voilà déclinant un penseur au sommet de son art incisif, celui d’une critique et d’une déconstruction de nos vécus. Luchini : « je connaissais, lui que j’appréciais tant dans tous ces actes, je n’ai pu qu’avoir le bonheur précieux de le vivre en vrai ». Mais comment, comment ai-je pu demeurer toutes ces années sans connaître Philippe Muray ? On ne peut survivre par ces temps absurdes sans ce philosophe iconoclaste. Courez vite découvrir son œuvre. Soyez libres.