23/09/2010
Mon retour – le énième, l’interminable – en Orient , au plus proche de mes racines, celles de mes sangs ancestraux, a été douce grâce à Richard.
Traîne pas trop sous la pluie (roman cette fois-ci, après son spectacle du même nom que je vous ai relaté dans mon article du 9 septembre dernier) m’a bercé de mots syncopés, de fulgurances douces et de délires tendres. Richard Bohringer tombant, se relevant, titubant, marchant et volant ; fragile et fort à la fois, beau. « Je veux écrire. L’azur et ses prophéties. Écrire chaque seconde. Sauver ma vie. Pas chercher à faire le malin.
Écrire. Retrouver le souffle, repeindre ma chambre en soleil, prendre mon voisin par la main, poser sur la feuille blanche, la tenir fermement jusqu’à ce qu’il ait écrit lui aussi. » Écris, écris nous, écris moi encore longtemps mon pote, emmène nous là où n’oserions aller seuls, là où les rivages se dérobent sous nos pieds, là où nous sommes déjà.
Écris.