12/09/2010
Nadia venait d’avoir dix huit ans, elle était belle comme un enfant (un peu comme la chanson). Le baccalauréat en poche, un exploit en cette année 1960, elle rêvait de faire des études, d’être architecte. Un accident de la vie, la perte brutale de son père, garant intellectuel de la famille, et la voilà mariée à un “Américain“.
Envolé le rêve, la réalité était bien autre, surtout que “Amerika, Amerika“ n’était qu’une minuscule île des Caraïbes nommée Martinique !
Elle aurait eu 68 ans et n’aurait pas apprécié toutes les pages de ce blog. Elle aurait dit pour la énième fois “mon fils est fou“, aurait haussé les épaules avec malgré tout un tendre sourire, le même que sur cette image, si sage.