09/08/2010
Ne croyez surtout pas que je ne m’informe pas (plus) des actualités du monde. J’ai bien la télé avec une parabole et tout et tout le piratage local qui me permet d’écouter les cris des hommes. Inondations au Pakistan, canicule en Russie, dérive sécuritaire en France, BP fier d’avoir colmaté la fuite de son puit de pétrole dans le golfe du Mexique et j’en passe et des meilleurs de toutes ces douceurs humaines qui abreuvent notre soif d’informations et nous rassurent sur notre pauvre condition de mortel, fragile et sublime. Et en fait, rien de neuf, la vie va, comme toujours et nous nous accrochons à qui, à quoi nous pouvons ! Sinon, d’ici mon retour à Paris début septembre je vais vous faire partager des poésies analogiques que j’ai retrouvé dans mes archives personnelles. Des textes maladroits et prétentieux que j’ai écrit il y a plus de vingt ans. Je me permets quand même de vous les montrer, ils sont d’actualité (on y revient toujours) pour certains et d’intimité pour d’autres. Ce sont mes élégies. Au diable la pudeur. Comme le chante si bien Juliette Gréco, je vous dirais “Déshabillez-moi“. Mais attention, si vous connaissez bien la chanson elle finit par “Déshabillez-vous“ !