30/07/2010
Que c’est bien d’être au nord de nulle part et au sud de presque rien. Le vide qui prend forme, se construit petit à petit. Je ne dis pas que j’y resterai plus longtemps qu’il ne faille.
D’ailleurs c’est bien dans cette interstice du monde que l’on se retrouve quelque peu, juste avant de se reperdre. Pour l’instant, j’apprécie chaque instant de vide, j’écoute les constellations, je regarde le vent, je touche l’instant, j’hume le futur et je goûte à la quiétude de mon moi.
Vous voyez, tout cela n’est pas si vide, bien au contraire, tout est bien présent loin du réseau des réseaux, Internet !