03/07/2010
Comment peuvent-ils oser parler de la main de la Vierge Marie ? Ils, les uruguayens, qui célèbrent les mérites de ce joueur qui joue au gardien sur sa ligne de but et enlève au Ghana, à la dernière minute de jeu, une qualification pour les demi-finales de la Coupe du monde ! Après la main de Dieu (Diego Maradona), la main de la honte (Thierry Henry) et la main de la Vierge il y aura bien d’autres mains, encore et encore, tant que les instances internationales du football ne prendront pas les choses (justement) en main. En réécrivant toutes les règles de ce sport à la dérive. Dépassé par les médias, la puissance d’athlètes déconnectés du réel, les arbitres bien esseulés, les enjeux extra-sportifs, les luttes de pouvoir entre les différents dirigeants des FIFA, UEFA et autres repères de planqués maqués, etc. Tant qu’il n’y aura pas mort d’homme ou un nouveau drame du Heisel les choses continueront comme elles sont, injustes et infâmes, à l’image d’un monde débordé par la vitesse qu’il a engendré, folle et démesurée.