23/04/2010
Je viens de parcourir un livre d’entretiens de Marguerite Yourcenar avec Matthieu Galey, Les yeux ouverts. Arbre qui m’a montré la forêt de la vie, qui m’a enveloppé d’une sagesse infinie. L’existence me semble, après la lecture de cette merveille, un peu plus douce. A l’image de cette question « Mais comment vous faites-vous des amis ? ». Où elle répond : « Je pense à ce mot charmant, dans un livre de Montherlant. On s’étonne qu’une jeune fille n’ait pas donné de nom à son chat : « Comment faites-vous pour l’appeler ? – je ne l’appelle pas ; il vient quand il veut. » Ainsi, les amis viennent par le plus grand des hasards. » Je me souviens ainsi de cet ami qui me l’a fait découvrir et que je laisserai dorénavant venir sans l’appeler. Il suffira d’un clin d’âme entre nous.