12/02/2010
Rendus des étudiants en design du projet de workshop que nous avons fait ensemble durant dix jours (à l’Institut d’Art Visuel de la Martinique). Les desseins sont intéressants mais manquent de consistances. Ils ne manquent pas de concepts, d’idées ou de singularités mais bien de corps. Ces apprentis-designers n’ont pas été au bout d’eux-mêmes, ils ne se sont pas fait violence. C’est une génération qui ne sait pas souffrir, qui ne sait ce que veut dire avoir mal au ventre, aller au bout de soi, de ses forces physiques. Comment leur faire apprendre à user tous les possibles et ainsi arriver à l’épuisement ?