11/12/2010
« Qatarstrophe», tel était le titre d’un quotidien du Swaziland que m’a fait partagé une collègue à notre colloque à Dakar. Je trouve ce titre d’une justesse qui résume bien la débilité d’un système mondialisé qui court à sa perte avec une petite touche supplémentaire de corruption caractérisée de la FIFA.
Comment peut-on investir plus de 55 milliards de dollars, pour entre autre, climatisé des stades de football (quand il fera 45 à 50°C à l’ombre à l’extérieur il fera 27°C dans l’enceinte sportive) ? Comment peut-on confier à un pays chimérique l’organisation de la première compétition sportive mondiale ?
Comment peut-on, à l’ère du durable, bâtir 12 stades flambants neufs et toutes les infrastructures qui vont avec pour ne servir qu’un mois avant de devenir des vaisseaux fantômes échoués sur des dunes de sable ?
Mais comment ?
J’ai une petite idée, pas vous !