26/09/2010
À l’occasion du mariage d’un de mes anciens étudiants, j’ai revu toute une promotion de mes étudiants, récemment diplômés. Des architectes, tous beaux tous neufs, qui semblent ne pas trop savoir ce qu’ils feront de leurs vies.
Et c’est là que je me rends compte de plus en plus, en les voyant immobiles, que quelque chose est écrit et que nous n’avons que peu de prise sur la vie et les trajectoires de ceux que nous croisons. Quelle prétention de penser un instant que nous influons sur le cours des choses et encore plus sur celui des êtres.
Dès le premier cri de notre naissance, premier souffle offert et jusqu’au dernier retiré au monde, notre route est tracée. Chacun va, fait peu de cas de l’autre, ne pense qu’à lui et vogue l’univers au gré d’un certain ordre donné.